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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 23:19

Nous voilà donc en Bolivie depuis tout ce qu’on en parle sans y arriver. Le clache est immédiat, on voit tout de suite la différence avec l’argentine. C’est comme qu’en on prend l’avion de paris à Ouagadougou.

La région de la Bolivie a fait partie intégrante de l’empire Inca, avant la colonisation espagnole au 16ème siècle, où elle s’appelait Alto Pérou. La Bolivie déclare son indépendance en 1825, grâce entre autre à Simon Bolivar, à qui elle doit son nom. C’est un petit pays mais très varié géographiquement, on y trouve du désert, la cordillère des Andes, l’altiplano et la forêt amazonienne. La Bolivie est aussi très riche en métaux (étain, argent, lithium), avec des mines encore en pleine activité.

Ici toute la vie s’organise dans la rue. Il y a beaucoup de magasins avec plein de trucs en tous genres, beaucoup de marchands ambulants.

Sucre marche 3

On retrouve aussi les jus maison pour 3 bolivianos (0,30 euros), les gens mangent dans la rue leurs repas du midi, dans la gare routière tout le monde se bat pour vendre les tickets de bus. ‘’Tupiza, Tupiza …. Eh señor  tu va a Tupiza ? Combien de personne ???? Note ton nom ici ! C’est quoi vos prénoms, c’est pas cher 15 bolivianos (1,5 euros pour 3 heures de bus) Non, chez lui les bus sont petits, oui mais je suis moins cher, la bataille commence et tout ça en 1 min ouah ça change de l’argentine ou les gens sont tranquilles et bien organisés.

Apres avoir changé de l’argent dans cette petite ville frontière, on prend un bus pour la ville de Tupiza. Tupiza est une des 1ères villes dans le sud de la Bolivie dans les Andes à 2800 m d’altitude environ. Les bus aussi sont bien différent de ceux de l’argentine car ils sont vraiment pourri, on se demande si ça roule ! Et les routes, je vous en parle pas … elles sont en terre mais quand même un peu en construction  des fois on traverse des petites rivières c’est assez drôle. Surtout quand le bus parait patiner dans la boue. On fini quand même par arrivé à Tupiza en fin de journée, saint et sauf. Après avoir fait le tour des hôtels du coin, on en trouve un plutôt sympa et pas cher 25 bolivianos par personne (2,5 euros) avec petite cuisine et coin pour manger  c’est moins cher que les campings en Argentine. Enfin un peu de confort  ça fait du bien après ces 2 mois de camping au total 50 jours sous la tente. C’était vraiment bien, seuls des bons sacs de couchage auraient évités de nous cailler les …. toute la nuit. On se fait un petit tour de la ville, pleine de touristes français, ça, ça change pas de l’argentine, avant que j’aille me coucher car je me sens pas très en forme. On revoit aussi Sophie et Rémy qu’on invite à manger le soir.

Le lendemain, ayant lu que l’on pouvait faire du cheval dans la région, on fait le tour de quelques agences de tourisme pour voir comment ça se passe. On prend RDV et après le repas du midi, coca en bouche, on part voir nos chevaux. On nous donne des chapeaux de cowboys et c’est parti pour 3 heures à dos de cheval  

Tupiza GaelineLes gens du ranch sont cool et nous donnent des chevaux adaptés à notre expérience, soit des chevaux pour débutant.

Tupiza Toff à cheval

Tupiza tous é ChevalLa route est magnifique à travers la montagne et les roches déchiquetées par le vent et la pluie.

Tupiza vue à cheval

Tupiza Gorge du diable

Nos chevaux sont dociles et tranquilles. On fait un peu de galop, de trot, on fait un petit arrêt avant de retourner au ranch tranquillement. N’ayant pas fait nos 3 heures, Ga et les 2 copains repartent pour quelques minutes supplémentaires.

Tupiza Cheval 1

Pour moi c’est bon j’ai déjà plus de poil entre les cuisses alors je vais m’arrêter là pour aller marcher dans la montagne histoire de me dégourdir un peu les jambes. C’est fatiguant le cheval !!!!!  Le soir on se fait quelques courses et on retourne à l’hôtel pour préparer le repas.

Aujourd’hui rangement des affaires et va et vient dans la ville. Un peu d’internet, on va manger au marché, on retourne au guest et on fait le tour des agences pour essayer de vendre notre tente. Après pas mal de temps, on fini par en tirer 25 euros avec les matelas de sol. Aller, 3 kg de moins sur mon sac . Le soir on part pour la station de bus et pour la ville de Sucre. Encore un peu plus au nord et toujours dans la montagne Sucre est une ville qui a une très bonne réputation. Il parait qu’elle est jolie et très intéressante. Le bus arrive et vers 21h nous voila partis. 1ère surprise, le siège inclinable semi-cama de Gaeline ne fonctionne pas, ça va pas être facile de dormir ! 2ème surprise, ce bus soit disant direct s’arrête au milieu de la nuit à Potosi et le chauffeur nous explique qu’on doit changer de bus ! Cool, il fait super froid dans le nouveau bus et il faut attendre qu’il soit plein avant de partir ! Evidement on nous fait changer plusieurs fois de siège car les gens montent dedans au fur et à mesure. Le bus fini quand même par partir 1h30 ou 2 h plus tard. Le comble de cette histoire c’est qu’au milieu de la route la courroie de distribution casse et le bus s’arrête au milieu de la route dans la montagne ! On est donc là comme des c…. à 7h du mat, on comprend pas tout ce qui se passe, certaines personnes partent…on  ne sait pas ou car y’a rien, d’autres attendent, d’autres extrapolent sur les dégâts du bus, même le chauffeur semble dépassé J Il nous explique qu’un autre bus arrive de Potosi et qu’il faut juste attendre un peu ! Bon ok ……. Quelques temps plus tard c’est un camion de marchandises ou plutôt de bétail, vous savez avec quelques planches derrière qui forme une caisse en bois, qui s’arrête. Beaucoup de gens monte alors dans ce camion. Motivés de quitter cet endroit, on suit les gens, on se fait une petite place sur les sacs de patates entre les gens et c’est parti. Au total 2 heures de camion blindé de marchandises et de gens.

Route Tupiza Sucre

Nous sommes emmitouflés dans nos hamacs pour lutter contre le froid mais l’expérience est forte sympathiqueJ. Les gens rient de nous voir dans ce camion et dans ces conditionsJ. On fini quand même par arriver à Sucre en début de matinée après une longue nuitJ. La mission maintenant c’est de trouvé un hôtel. Pas facile dans une grande ville, au bout de 2 heures après avoir sillonné toutes les rues de la ville et tous les hostels du coin on en trouve un pas trop cher et vraiment sympathique à deux carrés du marché central. Ici en sud Amérique les gens parlent en carré, « c’est dans 2 carrés et demi, ou 3 carrés tout droit et 2 à droite » c’est assez rigolo. Toutes les rues sont droites et la ville organisées en carrés. Après ce voyage fatiguant, on part manger un morceau au marché central et on va voir le défilé du 1 mai qui a lieu dans les rues.

Sucre défilé du 1er mai

C’est super beau, les gens sont bien habillés et organisés en cortège, musique à font et danses traditionnelles. L’après-midi ce sera sieste et le soir on se prépare de bonnes pizzas car dans l’hostel il y a une grande cuisine avec un four.

Ce matin petit tour au marché histoire de boire un jus bien frais, c’est fou tous les fruits, les légumes et les produits que l’on peut trouver en Bolivie.

Sucre marche 1

C’est un des pays les plus pauvre d’Amérique latine mais y’a tout, choux, brocoli, pastèque, melon, ananas, avocat, raisin … ensuite on part faire un bon tour de la ville et ainsi voir les jolis bâtiments en pierres blanches qui la parsème. C’est vraiment une belle ville Sucre !

Sucre batiment

Sucre rue 1

Retour au marché, repas du midi, et petite sieste. Le soir rien de spécial, quelques courses pour le repas et souper avec nos deux collègues.

Aujourd’hui nous partons avec les collègues faire le tour des marchés de la ville car il en a plusieurs. C’est incroyable on dirait que les gens vivent des marchés en Bolivie. Dans toutes les rues il y a des marchands ambulants qui vendent tout et n’importe quoi, j’adore ça. Ça respire la vie !

Sucre marche 2

L’après midi sieste pour  moi et le soir nous partons voir un petit point de vue. La montée n’est pas longue mais on sent que l’on est en altitude, à 2800m environ. On a le souffle vachement court. Au dessus on a une vue panoramique sur tout Sucre et on se rend mieux compte de la taille de cette ville qui en fait est énorme avec ses 250000 habitants. On restera là à admirer le paysage jusqu’au couché de soleil.

Sucre vue du point de vu 2

Le soir c’est opération gravage de DVD pour sauvegarder les photos que l’on a déjà prises.

Ce matin, la ville se réveille enfin de ces quelques jours fériés de la semaine sainte. On voit tout de suite le changement de rythme. Beaucoup de voitures, d’agitation, d’écoliers, de gens à la porte des banques etc…Pour nous, après le petit dej., ce sera préparation des sacs pour un nouveau départ. Ensuite, nous partons à la poste pour envoyer nos DVD, allons visiter le musée d’ethno avec sa collection de masques et allons imprimer quelques papiers nécessaires à notre visa pour l’Inde. En milieu de journée on retourne de nouveau au point de vue pour voir de jour ce que ça donne.

Sucre vue du point de vu 1

Là haut il y a pleins d’artisans et on en profite pour demander quelques conseils et quelques tarifs. De retour à l’hôtel nous travaillons un peu sur le blog et il est alors l’heure de se rendre à la station de bus. Un collectivo nous dépose devant la station et quelques minutes plus tard après avoir eu au moins 10 offres, tickets en main, on va manger un p’tit bout dans un resto en face. Repas simple, comme d’hab., riz, pomme de terre, poulet panné, salade et pour Gaeline la même mais les œufs remplace la viande. Ici un repas typique c’est : soupe en entrée (de poulet, quinoa, pâte, arachide ….) toujours très bonne, ensuite plat toujours avec : riz, pomme de terre et salade plus la viande soit du poulet (à l’eau, grillé ou panné) soit un steak et quelques fois une saucisse. Le tout pour une quinzaine de bolivianos soit 1,5 euros. Pas mal non ??? En général c’est bon sauf le riz qui est toujours trop cuit et de mauvaise qualité. Bon assez de détails, nous voilà donc partis pour La Paz. Le bus semble assez bien et les sièges s’inclinent cette fois J Il ne nous restera plus qu’à attendre l’arrivée qui se fera vers 7 heures du matin. Les voyages en bus de nuit sont quand même assez fatiguant à la longue, car on ne dort pas bien, il faut faire un peu attention à ses affaires et le bus fait des stops, allume les lumières, les gens descendent etc… C’est pas toujours facile.

La Paz vue au dessus 3

Sans encombre, nous arrivons sur les hauts de La Paz. Au petit matin, la vue est magnifique et quelques souvenirs commencent à refaire surface. Nous avions déjà beaucoup aimé cette ville et je crois que la deuxième impression sera la même. Nous arrivons alors à la station de bus. Sans trop de problème on retrouve notre hôtel de backpackers dans lequel on avait déjà dormi. On s’installe et sans trainer nous partons à la recherche du consulat de l’Inde. Nous sommes ici essentiellement pour cela, faire notre visa. Dans environ 1 mois nous partons pour l’Inde alors il faut qu’on s’active à avoir le visa. Normalement, on peut le faire à La Paz mais ça prend du temps. On va voir ça !

La Paz vue d'une rue

Après avoir sillonné beaucoup de rues pour trouver ce consulat qui déménage tout le temps, téléphoné aux renseignements, demandé aux flics et au bureau de poste de la ville et donc 3 heures plus tard, nous finissons par avoir le numéro du consul. Nous appelons immédiatement et celui-ci nous explique qu’il n’y a plus vraiment de consulat,  qu’on ne peut pas avoir de visa à la Paz et qu’il faut qu’on aille à Lima. Nous qui pensions rester un peu en Bolivie en attendant notre visa nous voilà désespéré et nos plans modifiés. Pas le choix on doit faire avec. On appelle alors l’ambassade à Lima et là tout parait déjà plus simple…encore que !!!!! Bon, on accuse un peu le coup et allons manger au petit marché prés de notre auberge. Soupe en entrée et plat avec, riz, pomme de terre salade et poulet. Un peu de repos s’impose pour digérer tout ça et se remettre de la nuit de bus. En fin de journée nous allons visiter un marché qui a lieu uniquement le jeudi et le dimanche dans le haut de la Paz. Malheureusement on arrive un peu tard et les marchands comment à ranger leurs stands. On voit quand même que ce marché semble énorme et on profite des dernières mamas qui vendent du jus d’orange ou des boulettes de purée farcies aux légumes et à la viande et grillées dans l’huile. Trop bon  En plus on a une vue imprenable sur la ville et sur les montagnes qui l’entoure c’est vraiment magnifique.

La Paz vue au dessus 1

La Paz vue au dessus 2

Faut t’il rappeler que La Paz est la capitale la plus haute du monde à 3000 et que entre le haut et la bas il y a 1000 m de différence !!! C’est une des seules villes au monde où les riches vivent en bas et les pauvres en haut car il y a une vraie différence de température. La ville est comme une cuvette et elle est inondée de bâtiments sur tous ses flancs. Non franchement… c’est une ville incroyable. Le soir on fait encore le tour des boutiques qui se trouve au centre. On essaye de trouver des graines pas chères pour la confection de nos colliers avant de retourner au guest pour souper.

la Paz collectivo

Aujourd’hui c’est de nouveau la quête des magasins pour acheter les pierres, les graines, l'alpaca (sorte de métal) et tout ce qui sert à faire notre artisanat. He oui en plus de faire des bracelets en macramé, on fait maintenant des boucles d’oreilles et bracelets en métal. Je commence juste mais c’est plutôt intéressant Ça me rappelle mon métier, les petite pinces, le métal et les bijoux. C’est quand même assez dur d’être spécialiste des montres de hautes gammes et de faire des bijoux fantaisies mais bon il faut savoir s’adapter  Il y a vraiment de très belles choses dans les magasins de La Paz , de quoi donner de l’inspiration.

La paz joli batiment

On passera les 2 prochains jours à faire le tour des marchés du coin, à discuter avec les gens de notre guest et avec nos 2 compagnons de route Mélanie et Seb. La Paz est une ville énorme, pleine de ressource et de marché en tous genre. On travaille aussi sur le blog et profitons des restos pas cher.

Aujourd’hui c’est de nouveau la préparation des sacs et départ pour une espèce de station de bus. Nous partons faire un petit remember de la ville de Copacabana au bord du lac Titicaca, avant de quitter la Bolivie La route de La Paz à Copacabana est vraiment jolie et borde le lac Titicaca.

Route La Paz Copacabana 1Route La Paz Copacabana 2

Ce lac est vraiment énorme et magnifique. C’est le lac navigable le plus haut du monde ! Le bus prend le même bac qu’il y a trois ans pour traverser un bras du lac, c’est rigolo de repasser aux mêmes endroits trois ans plus tard. En tout cas y a des coins et des choses qui ne changent pas beaucoup. Nous arrivons à Copacabana en fin d’après-midi et allons se manger un p’tit bout.

Copacabana marché

Le soir on se trouve un petit resto et ohhh surprise on y avait déjà mangé, trop cool. Le lendemain, ballade au bord du lac, menu avec truite le midi et promenade le soir sur la colline qui surplombe la ville et le lac pour un joli couché de soleil. 

Copacabana Vue du haut 1

Copacabana Vue du haut 2

Copacabana Vue du haut 3

Pour notre dernière journée en Bolivie on décide de se faire une ballade au bord des rives du lac avec pique-nique. Le ciel est un peu couvert mais la ballade est sympathique. On tombe sur un ptit village perché au dessus du lac avec plein de cultures et de gens qui travaillent aux champs.

Copacabana promenade dans un village

Copacabana promenade dans un village 1

Au retour on se fait surprendre par l’orage mais heureusement nous n’auront qu’une pluie fine sur les derniers kilomètres. Le soir on profite encore d’un des ptits restos de Copacabana avec d’autres voyageurs. Le lendemain nous prenons un bus à 9 heures du mat pour une durée de 24 heures direction Lima et administration !!!! On est un peu triste de quitter la Bolivie si rapidement, mais c’est une des seules fois qu’on a un ultimatum, alors on ne va pas se plaindre !!!

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